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Moi, ma vie rêvée et la réalité !

Notre maison zero-déchet

Notre maison zero-déchet

Tout à commencé par hasard

Eté 2018, je fais partie d'une association d'entrepreneurs qui nous a proposé au cours d'un congrès un ted-x de Béa Johnson, présentée comme la papesse du zéro-déchet.

Au départ, je suis dubitative, moi la consommatrice compulsive ! Mais elle est avignonnaise, comme moi, et son accent m'interpelle. Alors j'écoute, de toute façon je suis là, alors autant s'inspirer. 

Je ne dis pas que j'ai été convaincue tout de suite, elle qui explique que les déchets (poubelle noire !) annuels de leur famille de 4 tient dans un bocal. Forte de tous mes préjugés, je me dis que : 

1- Ca n'est pas possible en France

2- Il faut du temps et je n'en ai pas 

3- A quoi bon, je suis une goutte d'eau dans le problème des déchets mondiaux

Je suis dubitative... et je le reste plusieurs semaines. Mais l'idée fait son chemin. Avec mon compagnon qui était dans la salle avec moi, on en reparle, genre grand débat du truc qui semble impossible. Elle est complètement utopiste, ça peut pas marcher dans la vraie vie... puis à force d'en parler en se positionnant contre, l'idée mûrie dans nos petites têtes. J'achète son livre et je me décide à creuser le sujet (pour me convaincre que ce n'est pas fait pour nous !!!) 

Je lis avec passion ce bouquin, tout simple, sans prétention, et je prends conscience que ce n'est pas si difficile. Qu'on pourrait essayer, petit à petit, de faire quelques chose. 

Je commence par éviter d'acheter les produits sur-emballés. Je préfère les gros conditionnements aux petits. Je fais juste attention à ce que j'achète, en choisissant le packaging le plus adapté, dès que j'en ai la possibilité. 

Petit à petit, l'idée a fait son chemin et on s'est amélioré. Seconde étape acheter en vrac à Auchan, les quelques produits disponibles... puis me rendre compte que ça n'est pas si difficile au final. 

La réduction de nos déchets a été très significative et ça nous a encouragé à poursuivre nos efforts. Comme un genre de concours avec nous même. Aujourd'hui, avec un enfant en bas âge et donc quand même beaucoup trop de couches (je n'ai pas eu le courage, encore, d'essayer les couches lavables) nous jetons en moyenne deux poubelles noires et une poubelle jaune par mois.

C'est encore beaucoup trop comparativement à Béa Johnson, mais quand je compare à mes voisins qui sont presque à ces ratios pour la semaine je me dis qu'on a fait du chemin !

Notre famille zéro déchet aujourd'hui

Aujourd'hui, on cuisine beaucoup pour acheter le moins possible de produits transformés et donc emballés ! Et en plus, c'est meilleur pour notre palet et pour la santé, mais ça, j'en parlerai dans un prochain post.

On prépare également nos produits ménagers (liquide vaisselle, pastilles de lave-vaisselle, lessive) et de salle de bain (shampoing, savons, masques...).

Voilà, ce petit rêve là est devenu réalité et nous travaillons chaque jour à essayer de nous améliorer !

Ce noël, on a expérimenté le furoshiki, emballage japonnais en tissu et ça a fait sensation ! Ça a été l'occasion pour nous d'expliquer notre démarche à notre famille et de sensibiliser tout le monde ! 

Notre maison zero-déchet

Quelques références pour aller plus loin

Pour découvrir l'univers de Béa Johnson en 5 minutes c'est et pour aller plus loin je vous conseille de lire son livre.

 

 

* Photo de couverture par Monfocus de Pixabay

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P
Les français commencent doucement à ouvrir les yeux, je pense que c'est la génération de nos enfants qui aura plus de facilité, si on leur montre l'exemple, et c'est difficile de changer ses habitudes qu'on prend pour acquises...<br /> Ici on commence un tout petit peu à s'interroger aussi... Les déchets organiques finissent non plus à la poubelle mais dans une boite qui sera servie aux poules de mes parents... Faut bien commencer par un petit truc quelque part, ici c'est donc par là qu'on commence...
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K
Chaque geste compte ! Effectivement il faut commencer par quelque part !